Orgue

Description

L’orgue de Leffe s’inspire des instruments construits au début du XVIIIe siècle par le facteur d’orgues Gottfried Silbermann (1683-1753) en Saxe, dans l’est de l’Allemagne, la région où Johann Sebastian Bach a vécu. Après la construction des orgues de Spa et Mürringen, la perspective de construire un orgue de ce type dans une meilleure acoustique était tentante. En effet, l’architecture intérieure de l’abbatiale et en particulier sa grande voûte de bois favorise l’interprétation de musique polyphoniques. L’acoustique du lieu et l’absence de ce style d’instrument dans la région ont été les critères pris en compte pour le choix d’un tel orgue. Dans les églises de Saxe, nous retrouvons généralement, comme à Leffe, des acoustiques à faible réverbération.

Nous nous sommes inspirés du buffet de l’orgue de Grosshartmannsdorf (1741) pour concevoir celui de Leffe. Il s’élève à près de 7 m pour une largeur de 4,64m et une profondeur de 2,30 m. Construit en chêne de Bourgogne, il est recouvert d’une huile naturelle. Les claires-voies sont sculptées et recouvertes d’une peinture et de feuilles d’or. Le buffet renferme les trois plans sonores, caractéristique classique des orgues de Gottfried Silbermann.

Nun komm der Heiden Heiland (BWV 599)

La mécanique des claviers est de type « suspendu ». Les claviers, en pin d‘Orégon, de 56 touches axées en queue, plaquées d’ébène pour les touches naturelles, et d’os pour les feintes. Les cadres et les rouleaux d’abrégés sont réalisés en orégon, les bras et les supports en charme. Le cèdre a été utilisé pour façonner les vergettes. L’accouplement des claviers est à tiroir poussant, à l’instar des orgues de Silbermann. Il y a deux sommiers par plan sonore. Châssis et chapes sont en chêne massif. Les faux-sommiers, les barrages et les soupapes sont, quant à eux, en orégon. L’alimentation est composée de deux soufflets cunéiformes à un pli rentrant, un pour l’Oberwerk et le Hauptwerk, l’autre pour la pédale. La pression est de 78 mm pour l’ensemble. Réalisée dans nos ateliers, la tuyauterie compte 1532 tuyaux. La façon de construire les jeux d’anches rappelle fidèlement la conception des anches de Silbermann. Toute la tuyauterie est coupée au ton. Le la est à 440 Hz à 18°. Le tempérament choisi est Kirnberger III. Kirnberger (1721-1783) était élève de Bach. (Manufacture d’orgues THOMAS)

Composition

Hauptwerk Oberwerk Pedal
1. Bordun 16 1. Quintaden 8 1. Principalbass 16
2. Principal 8 2. Gedackt 8 2. Octavbass 8
3. Viola di Gamba 8 3. Principal 4 3. Posaune 16
4. Rohrflöte 8 4. Rohrflöte 4 4. Trompete 8
5. Octava 4 5. Nasat 3
6. Spitzflöte 4 6. Octava 2
7. Quinta 3 7. Quinta 1 1/3
8. Octava 2 8. Tertia 1 3/5
9. Mixtur IV 1 1/3 9. Sifflöt 1
10. Cornet III 10. Cimbeln II 1
11. Vox humana 8 Tremulant
12. Glockenspiel C" - D""

Praludium und Fuge in D (BWV 532) - Fuge

Mixtur HW
Ccc’c"
1 1/3’ 2’ 2 2/3’ 4’
1’ 1 1/3’ 2’ 2 2/3’
2/3’ 1’ 1 1/3’ 2’
1/2’ 2/3’ 1’ 1 1/3’
Cimbeln OW
C c c’ c"
1’ 1 1/3’ 2’ 2 2/3’
2/3’ 1’ 1 1/3’ 2’

Herr Christ der ein’ge Gottes Sohn (BWV 601)

Discographie

Jean FERRARD joue Bach
Der Tag, der ist so freundenreich
SIC 002

Herr Christ der ein’ge Gottes Sohn (BWV 698)

Bernard FOCCROULLE
Johann Sebastian Bach,
Zugeschriebene Werke, Orgelwerke XV

Ricercar 246822

Partita super « Aus Der Tiefe » (BWV 745)

Bernard FOCCROULLE
Johann Sebastian Bach,
Frühe Orgelwerke, Orgelwerke XI

Ricercar 246782

Fuge G-Dur (BWV 577)

Luc PONET
Bach and contemporaries
Pavane Record adw 7413

Ach Herr mich armen

Jozef SLUYS
Toccatas and Fugues BWV 565, 540, etc.
René Gailly 87154

Wer nur den lieben Gott lät walten (BWV 647)

Cristina García BANEGAS
Bach en la Abadía de Leffe
Música para el tiempo de Navidad

Perro Andaluz records PA 2079/2.

Nun freut euch lieben Christen g’mein (BWV 734)

Livre d’or

  • Nous éprouvons tous ici un sentiment bienheureux de chaleur, d’hospitalité, de convivialité musicale qui ne cesse de nous ravir. Merci à Dominique, au Père Prieur et à toute la Communauté pour cet accueil hors du commun.
    (Bernard Foccroulle)
  • Bravo à tous et un immense merci pour l’accueil des chanoines de Leffe et au P. Dominique.
    (Guy Bovet et la classe d’orgue du Conservatoire de Bâle)
  • Merci de m’avoir fait découvrir ce bel instrument qui est un vrai bijou !!
    (Rhoda Scott)
  • Nombreux seront ceux qui loueront sa poésie, sa chaleur, la beauté de ses flûtes, la claire et calme puissance de ses mixtures, la plénitude de ses jeux d’anches.
    (Jean Ferrard)
  • L’orgue de Leffe nous permet de toucher et d’entendre ici J. S. Bach dans toute sa splendeur son raffinement et son génie.
    (Bernard Foccroulle)
  • Toucher subtil, harmonisation raffinée, équilibre parfait.
    (Arnaud Van de Cauter)
  • Un véritable instrument de musique, vivant, mystérieux et qui tient par moment de la magie... Jouer cet orgue est une vraie leçon de musique !
    (Benoît Mernier)
  • Cette splendide réalisation remonte le moral des organistes.
    (Michel Bouvard)
  • Ce magnifique instrument donne sa vraie dimension à la musique de Bach ! Quelle sensation de la sentir vivre !
    (Lothar Seghers)
  • Cet orgue est tout à fait remarquable : nous avons passé une après-midi inoubliable.
    (Joris Verdin et la classe de l’Institut Lemmens)
  • L’orgue est un plaisir au toucher. Tout chante, délicatement, on s’y sent bien. Si tous les orgues liturgiques avaient cette poésie, peut-être y aurait-il plus de liturges organistes...
    (La classe du Conservatoire de Paris)

Pastorale (BWV 590) - Aria

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